Concert

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme

vendredi 17 janvier à 20h00
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme

Isabelle Georges, Frederik Steenbrink & Trio Zadig

Jamais encore je n’avais vu un visage dans lequel la passion du jeu jaillissait, si bestiale, dans sa nudité́ effrontée. J’étais fascinée par ce visage, qui, soudain, devint morne et éteint, tandis que la boule se fixait sur un numéro », raconte Mrs C. « Cet homme venait de tout perdre. Il s’élança hors du casino. Instinctivement, je le suivis. Commencèrent alors 24 heures qui allaient bouleverser mon destin. » 

La toute première adaptation musicale d’un des chefs-d’œuvre de l’écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien, Stefan Zweig, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme.

Près de cent ans après sa publication, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, ne cesse d’exercer son attrait sur les lecteurs. La nouvelle offre une matière exceptionnelle à la partition originale de Sergei Dreznin ainsi qu’au livret signé Christine Khandjian et Stéphane Ly-Cuong, une grande palette de couleurs et d’émotions à la mesure de son héroïne. 

Pour interpréter cette partition originale, un quintette inédit composé des chanteurs Isabelle Georges et Frederik Steenbrink et du Trio Zadig, récompensé par onze prix internationaux. 

Les arrangements, signés Cyrille Lehn, offrent au Trio et aux chanteurs un écrin fidèle à cette passion fulgurante et inoubliable, cette émotion crue qui se cache sous les masques, cette histoire intemporelle d’amour et d’abandon, malgré les conventions sociales.

Fiche technique

« Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme »

d’après la nouvelle de Stefan Zweig

Composition : Sergei DREZNIN

Livret : Christine KHANDJIAN & Stéphane LY-CUONG

Arrangements : Cyrille LEHN

L’album est disponible à la commande à partir du 20 décembre

Les interprètes

Isabelle Georges

© Photo : Renaud Corlouër

Une présence lumineuse et confiante, une voix qui va décrocher les étoiles, un fort instinct de vie placé dans le chant et la danse, un amour de l’aube – des projets comme des rencontres – et de larges horizons : Isabelle Georges rayonne de tout cela à la fois. Sur scène, interprète et souvent conceptrice de ses propres spectacles, elle fait entendre un héritage artistique et culturel qui concilie comédie musicale, chanson française, musique classique, jazz et musique yiddish.

Passeuse de répertoires

Ce melting-­pot de musiques et de langues est à l’image d’un esprit libre et curieux de tout, aiguisé dès l’enfance. L’univers familial dans lequel Isabelle Georges grandit – mélomane et musicien, humaniste et ouvert – est plein de promesses qui germent en elle, comme un sursaut vital dont l’énergie plus jamais ne la quittera, après plusieurs années d’hospitalisation. La comédie musicale lui offre ses premiers grands rôles avec Le Passe-muraille de Michel Legrand et Chantons sous la Pluie, tous deux sacrés Molière du meilleur spectacle musical, mais aussi Barnum, Nymph Errant, Titanic The Musical dans une mise en scène de Jean-Louis Grinda ou la Perichole de Jérôme Savary.

Comédie musicale et tour de chant

Isabelle Georges transmet avec une générosité sans limite tous les répertoires qui la touchent et la nourrissent, prête à toutes les expériences musicales, mais sensible à l’excellence plus qu’à la profusion. Elle apprivoise les grandes pages de la comédie musicale, comme de la chanson française, et met sa créativité au service de spectacles qu’elle imagine comme des rêves qui se réalisent : Une étoile et moi à Judy Garland, La French Touche, Padam Padam (l’inconnu dont le monde entier connait les chansons), Broadway en chanté, Du Shtetl à New York, Cabaret Terezin, Amour Amor, Happy End, Dorothée a Bikhele lider et Oh La La ! qui lui offre ses ‘New York debuts’ au légendaire 54 Below.

Pour Broadway Symphonique, Yiddish Rhapsody, C’est si bon ou Ève & Adam, sa toute nouvelle création pour orchestre et deux voix, Isabelle sollicite la participation d’orchestres symphoniques. Cet éventail de propositions lui permet de se produire dans des salles aussi différentes et prestigieuses que le Théâtre des Champs-Élysées et la Philharmonie de Paris, le Musikverein de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, les Festivals d’Édimbourg, d’Avignon ou encore le Festival Radio France Occitanie Montpellier, qui l’accueillent avec les différents complices de ses aventures musicales.

En savoir plus sur Isabelle Georges : https://www.isabellegeorges.com/

Frederik Steenbrink

© Photo : Renaud Corlouër

Une voix de crooner, un goût prononcé depuis toujours pour le théâtre et la musique, une nature inspirée par la conception et l’écriture de spectacles, un appétit constant de découvertes et de rencontres : le spectacle vivant prend tout son sens et sa force sur la scène plurielle que Frederik Steenbrink a inventée, entre Paris et New York, à l’aune de son talent protéiforme, à la croisée de la chanson, du théâtre musical et de la comédie musicale.

Rencontres et répertoires

Parallèlement aux premières productions qui font entendre sa voix – Inaccessibles Amours (1996, mise en scène Abbès Zahmani), Noces et Banquet (1996, Théâtre de l’Unité), Irma la douce (2000, Jérôme Savary), Titanic (2000, Jean-Louis Grinda) –, il interprète ses propres compositions dans les spectacles de chansons Le Passager et Comme si, qui le conduisent en 2003, après un séjour new-yorkais à la New School University (master class de Performance for Singers), aux premières parties de Madame Marguerite d’Annie Girardot (L’Olympia) et de Que du bonheur d’Annie Cordy (Casino de Paris).

Cinéma, télévision & théâtre

Cette époque est aussi celle de plusieurs prix obtenus dans des concours de chanson en France et aux Pays-Bas, où il est né en 1974, et d’incursions au cinéma dans Les Enfants du printemps (2000, réalisation Marco Pico) et Désaccord parfait (2006, Antoine de Caunes). Il est également en haut de l’affiche des spectacles Mon cœur fait boum (2003) et Chopin, chanson de Daniel (2005) et travaille avec des artistes comme Herman van Veen, Ivo Niehe, Caroline Nin et le Sirba Octet.

Avec Isabelle Georges

Sa rencontre avec la chanteuse Isabelle Georges et la création de leur compagnie Encore Music lui ouvrent des horizons plus larges encore. Il y investit tout ce qui le nourrit et l’inspire, sans hiérarchisation aucune : Brahms, Rachmaninov ou Bach, mais aussi Cole Porter, Irving Berlin et Rodgers and Hart; ou encore l’univers lyrique de Verdi, Puccini et Wagner …

C’est ainsi que naissent, avec Isabelle Georges, Une étoile et moi (2003), Padam padam (2010), Broadway en chanté (2012), Chante ! (2014), Vingt-quatre heures de la vie d’une femme (2014), Amour amor (2016), Happy End (2018), Lumière sur Broadway (2017), Oh là là ! (2019) et, plus récemment, Isadora (2019). Ensemble, ils assurent la création (mise en scène et écriture) des programmes symphoniques Broadway symphonique (2014), C’est si bon (2018) et Que du bonheur (2019).

En savoir plus sur Frederik Steenbrink : https://www.frederiksteenbrink.com/

Trio Zadig

Lié par une vision commune de la musique et des amitiés profondes, le Trio Zadig s’est emparé de la scène internationale avec une intensité saisissante. Récompensé par onze prix internationaux, cet ensemble magnétique attire l’attention sans effort grâce à sa virtuosité, à son élégance et à son esprit contagieux qui imprègne chacune de ses prestations. Créant avec maestria un mélange de splendeurs et d’audace contemporaine, ils invitent le public à une exploration fascinante de la profondeur, de la texture et de l’harmonie musicale. La magie du Trio Zadig réside dans la fusion de leurs talents individuels et leur synergie indéniable, reflet de leur passion commune et de leur dévouement inébranlable à leur métier.


Miclen LaiPang, violoniste célébré par le New York Times comme une « force avec laquelle il faut compter », insuffle à l’ensemble son expérience du monde et son énergie dynamique. Marc Girard Garcia, diplômé du CNSM de Paris, communique au violoncelle un art nuancé qui façonne le son authentique du Trio. Le pianiste Guillaume Vincent, également diplômé du CNSM, apporte à l’en- semble une «clarté exemplaire» et des per- formances expressives.


Nommé d’après le personnage de Voltaire, Zadig, qui incarne la « justice » et la « vérité », le Trio Zadig traduit ces vertus dans ses interprétations. Menahem Pressler, du Beaux Arts Trio, les a qualifiés de « meilleurs musiciens actuels » et a souligné que le Trio Zadig comprend « trois instrumentistes extraordinairement doués et, en même temps, de véritables musiciens en constante recherche ».


Leur réputation est renforcée par de nombreuses récompenses, dont le prestigieux premier prix de la Fnapec « Musiques d’Ensemble » – une voie empruntée auparavant par des ensembles renommés tels que le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Ebene et le Trio Wanderer, ce dernier ayant décrit le Trio Zadig comme possédant « de superbes qualités artistiques et techniques ».


D’éminentes institutions comme La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, la Fondation Singer-Polignac, l’association ProQuartet ou l’Académie Musicale de Villecroze les reconnaissent comme « artistes associés » ou « artistes résidents ».


Le Trio Zadig a laissé son empreinte dans le monde entier, se produisant des États-Unis à Taïwan dans des salles réputées telles que le BOZAR, le Shanghai City Theater, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Paris et le Walt Disney Concert Hall de Los Angeles. Leurs interactions avec des artistes renommés tels qu’Alfred Brendel ont notablement renforcé leur maturité musicale.


Leur engagement social va au-delà de leurs succès. Ils apportent fréquemment de la musique dans les écoles, les hôpitaux et les prisons, ce qui témoigne de leur dévouement à l’égard de la communauté et du pouvoir de transformation de la musique.


Leur répertoire s’étend de Haydn aux compositeurs contemporains, rafraîchissant le genre du trio avec audace et fraîcheur. Le son poétique, la profondeur et la sincérité caractérisent leurs interprétations, signifiant un avenir aussi aventureux et durable que leur homonyme. Leur discographie comprend trois CD salués par la critique : « Something in Between », « The Seasons » et « Orpheus », récompensés par des distinctions telles que les quatre f de Télérama, le coup de cœur de Classica et du Figaro, et le « CD du jour » de France Musique.


Miclen LaiPang joue sur un violon de Guiseppe “filius Andrea” Guarneri c.1697 avec un archet de Dominique Peccatte et Marc Girard Garcia joue sur un violoncelle de Andrea Guarneri c.1674 avec un archet de Victor Fétique, généreusement prêtés par la fondation Boubo-Music.

En savoir plus sur le Trio Zadig : https://triozadig.com/

Miclen LaiPang, violon ~ Marc Girard Garcia, violoncelle ~ Guillaume Vincent, piano

© Photo : Sofija Palurovic

Organisateurs

Encore Music Productions

Réservation

Plein tarif : 28€

Tarif réduit (étudiant sur justificatif) : 12€

Placement libre.

Informations billetterie et réservations