Marion Frère, sortie de disque « Originelles »
Un voyage intemporelle à travers les âmes des compositrices
Le concert de sortie de disque « Originelles » à la Salle Cortot est un véritable voyage où le violoncelle de Marion Frère traverse les siècles et les formes musicales, guidé par la voix inspirante des compositrices.
Du violoncelle seul au sextuor, en passant par le duo avec piano, le dialogue avec la clarinette basse et le quatuor à cordes, chaque univers musical réveille l’imagination.
Une des originalités du programme est qu’il ne suit pas la chronologie musicale qui s’étend du XIIᵉ au XXIᵉ siècle, mais une progression sonore, de la plus intime à celle du collectif.
Couleurs, textures, parfums et sensations s’entrelacent dans ce voyage synesthésique où l’invisible devient musique.
Un hommage vibrant à la force créatrice féminine, discrète mais puissante, intemporelle et universelle.
Programme
MARION FRERE, Baou pour violoncelle seul
RITA STROHL, Grande sonate dramatique Titus et Berenice pour violoncelle et piano
O Virtus Sapientiae, arrangement pour clarinette basse et violoncelle de Marion Frère, sur un thème de Hildegard Von Bingen
MARTHE ANGOT BRACQUEMOND, Trois pièces pour quatuor à cordes
MARGUERITE CANAL, Spleen pour quintette et violoncelle solo
Distribution
Marion Frère, violoncelle
Marion Frère étudie le violoncelle aux Conservatoires de Toulon, Lyon, puis à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de François Salque, à Pinerolo avec Claudio Pasceri, et au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Marc Coppey.
En 2023, après avoir obtenu deux masters de violoncelle et de musique de chambre, elle entre en artist diploma à l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Henri Demarquette et obtient son diplôme mention Très bien en 2025.
Marion découvre en 2020 Gabriële Buffet Picabia à travers ses lectures. Cette grande musicienne qui incitait les artistes du début du XXème siècle, par l’échange et la réflexion, à repenser leur expression artistique en osant dépasser celles des formes d’alors, la lança sur ses projets et Marion voulut lui rendre hommage. La même année, elle fonde le quatuor Gabriële qui se forme en master au CNSMDP et gagne le premier prix à l’unanimité avec félicitations du jury du concours Bellan, les 2ème prix du concours Via Nova, France music compétition et le prix des moments musicaux de Chalosse au festival Ravel.
En 2021, Marion écrit sa première pièce pour violoncelle seul, « Baou », commandée par les ateliers du violoncelle et éditée chez 22D music. Elle conçoit cette pièce de musique contemporaine comme la métaphore musicale d’une métamorphose ; « Baou » marque un tournant dans la suite de son parcours. Le quatuor Gabriële évolue d’une forme classique vers « Les Gabriëles », un ensemble de chambristes à géométrie variable : du duo au sextuor en passant par le trio avec piano, «Les Gabriëles » s’expriment dans le répertoire de musique de chambre qui tourne autour
des instruments du quatuor à cordes.
Dans le même esprit de décloisonnement, en 2024, Marion lance de nouveaux projets où des liens se tissent entre la musique et les arts sous le nom “Les Créations Gabriëles”. Il ne s’agit plus uniquement de musique mais de collaborations entre artistes, artisan.es et musicien.nes où Marion propose une direction artistique avec mise en scène et concepts touchant à l’onirisme, pour partager des expériences génératrices d’émotions fortes et défendre les libertés expressives et imaginatives de chacun à travers poésie et sens. Elle se produit également en solo et en sonate violoncelle et piano, formation qu’elle chérit tout particulièrement, avec Théo Penven.
Marion explore la musique électro-acoustique avec son violoncelle et les instruments électroniques de Balthazar Naturel. Ensemble, ils forment le duo Mar’&Balt’ et se produisent à travers leurs compositions et des improvisations les menant dans le monde de la musique électro. Ils sortiront en 2026 leur premier disque “Cellectro”. Le film « Le dernier KO » de Timothée Catherine pour lequel ils composent et jouent la musique les lance aussi sur la composition de musique de film et documentaires.
De 2019 à 2021, elle a joué les Violoncelles de Francis Kuttner et Charles Enel, prêtés par l’association « talents et violon’celles». Puis, de Mars 2021 à Mars 2025, elle joue un violoncelle Fagnola prêté par Michel Baldo. Depuis Avril 2025 elle joue un violoncelle Ecole de Brescia, soutenue par Henri Demarquette et Michael Guttman.
En 2020 elle est lauréate des fondations Meyer et Kriegelstein et depuis cette même année elle reçoit chaque année le soutien de la fondation de France. Elle reçoit en 2024 le soutien de la fondation Goéland et Villefavard pour enregistrer son premier disque “Originelles”.
Theo Penven, piano
Théo découvre la musique dès son plus jeune âge grâce à un père mélomane. C’est d’instinct qu’il se tourne vers le piano et commence son apprentissage à 4 ans. D’abord sous les conseils de son père puis sous l’enseignement d’une professeur particulier, c’est en arrivant à Marseille qu’il intègre le Conservatoire à Rayonnement Régional, dans la classe de Mr. Erik Berchot. Plus qu’un professeur, c’est un pilier de sa formation que Théo rencontre, grâce auquel il sera porté jusqu’à son Premier prix de Conservatoire. Il suivra en parallèle de multiples matières musicales, telles que la musique de chambre, l’harmonie, le contrepoint, la direction et d’autres, dans lesquelles il obtiendra de nombreux prix.
C’est ensuite à l’Ecole Normale de Musique de Paris qu’il poursuit ses études, toujours aux cotés d’Erik Berchot, obtenant son Diplôme Supérieur, mention Très bien à l’Unanimité avec félicitations du jury.
S’en suit un cycle de perfectionnement au CRR de Saint-Maur-des-Fossés dans la classe de Mme. Cecile Hugonnard-Roche. Théo se prépare alors à plusieurs concours internationaux (Première médaille à l’Unanimité au Concours International de Brest, Premier prix au Concours Steinway etc…) pour lesquels il suivra les conseils de nombreux professeurs, tels que Denis Pascal, Romano Pallottini, Pavlos Yallourakis, Désiré N’Kaoua, Jean-Paul Sévilla, et Yves Henry, dont il intègre la classe en Cycle Concertiste en 2017 au Conservatoire de Paris.
Durant ces années parisiennes, Théo se produit à de multiples occasions, du Palais Carli de Marseille à la salle Cortot de Paris, en passant par Brest, Valence, Rennes ainsi qu’à l’international, de l’Italie au Canada en passant par l’Allemagne et l’Angleterre. Théo participe au Festival des nuits pianistiques d’Aix-en-Provence sous les conseils de Mr. Jean-Marc Luisada et est invité à participer au Festival du Castellet au coté de David Kadouch en Aout 2018.
Chambriste passionné, et après plusieurs formation (Duo, Trio, Quintette), il s’associe en 2017 à la violoncelliste Laure-Hélène Michel qu’il rencontre lors de ses études parisiennes. Ensemble, ils préparent l’enregistrement de leurs premier C.D, consacré aux œuvres de Brahms et Schumann, prévu à la sortie courant 2024.
Depuis 2023, il joue en sonate avec la violoncelliste Marion Frère et fait partie de l’ensemble de chambristes «Les Gabriëles».
Balthazar Naturel, clarinette basse
Né d’une famille d’artistes en juin 1992, Balthazar Naturel débute la musique par le piano à l’âge de 5 ans puis se dirige vers des études de hautbois classique qu’il commence à 10 ans au Conservatoire de Montgeron dans la classe de Thierry Gaiffe.
La contrebasse est l’instrument par lequel il approchera ensuite le jazz, apprenant les standards avec son père saxophoniste. Son prix de hautbois classique en poche, il se saisit ensuite d’un saxophone pour participer à un stage de musique (Les enfants du jazz de Barcelonnette). C’est le début d’une longue histoire qui s’écrira en alternance avec les études au lycée puis à la faculté de Biologie de Jussieu à Paris.
À 19 ans, de concerts avec le big band d’Ernesto Tito Puentesen tournée d’un mois aux Etats Unis, de fréquentation assidue des jam-sessions de Paris et New York en cours épisodiques avec de grands noms du saxophone (Walt Weiskopf, Irving Acao, Luigi Grasso,Guillaume Natureletc.), son investissement musical ne fait que grandir. L’acquisition d’un cor anglais (grand frère du hautbois) le place définitivement sur le chemin de la musique.
Il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Parisen 2014 dans la classe de Jazz et Musiques improvisées. Structure au travers de laquelle il a notamment l’occasion se forger un solide intérêt pour les musiques classique, contemporaine, indienne, baroque, etc.
Musicien parmi les plus actifs et demandés de sa génération sur la scène parisienne, il multiplie les projets aux différents instruments qu’il joue : tous les saxophones, flûte, hautbois, cor anglais, clarinettes et contrebasse. Du duo au big band et de toutes aspirations musicales, il a l’occasion de parcourir le monde, et développe son univers musical personnel grâce à la composition musicale sous toutes ses formes.
Balthazar est artiste résident du Baiser Salé depuis 2016. Le club de la rue des Lombards de Paris lui sert aussi bien de laboratoire que d’incubateur pour ses idées musicales et ses nouveaux projets.
Les Gabriëles, quatuor à cordes, et sextuor
Les Gabriëles est un ensemble de chambristes à géométrie variable né de l’évolution du Quatuor Gabriële créé par Marion Frère en 2021.
Composé de musiciens passionnés de musique de chambre, l’ensemble se produit du duo à l’octuor et explore un répertoire allant du classique aux créations contemporaines.
Aujourd’hui les Gabriëles regroupe une dizaine de musiciens chambristes qui mettent au service de la musique leurs différentes identités sonores et leur aspiration commune à la création.
On peut écouter Les Gabriëles dans des salles de concerts classiques mais également dans des lieux atypiques pour tisser des liens uniques à travers la musique de chambre et un public varié, mais également à travers les « Créations Gabriëles », des projets musique et arts.
Camille Villanove, musicologue et médiatrice
« J’interviens aussi dans le champ du jazz et de la création. J’offre mes services aux festivals, salles de concert, orchestres et ensembles, médiathèques, établissements scolaires et sociaux, associations, conservatoires, universités. Je suis convaincue que toute musique, interprétée par des hommes et des femmes passionné∙es, écoutée collectivement, peut rejoindre chacun∙e dans ses émotions, ses besoins, ses centres d’intérêt. Par mon parcours personnel et professionnel, la programmation et les problématiques des institutions musicales, des artistes interprètes et des compositeur∙trices me sont familiers et ne cessent de me fasciner. C’est donc une joie et un honneur pour moi d’accompagner votre public au plus près de ce qui nous anime, la musique comme trésor culturel, moyen d’expression et vecteur de lien.
En m’appuyant sur vingt ans d’expérience de terrain, j’ai élaboré différents formats de rencontre avec l’univers de la musique. Qu’ils soient destinés aux grands ou aux plus jeunes, qu’il s’agisse de modules de formation, chacun de mes services vise à permettre au public, quelque soit son âge et ses connaissances culturelles, une expérience heureuse de la musique. Une expérience qui lui procure du plaisir, ouvre sa curiosité, l’enrichisse, le relie à lui-même et aux autres. »
Production
Artdoresens
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