Concert

Rêveries – Orchestre Lamoureux

vendredi 13 mars à 20h00

Rêveries – Orchestre Lamoureux

Ce concert rend hommage à l’héritage musical des grandes compositrices françaises, à travers un programme consacré à leurs mélodies, spécialement réorchestrées pour ensemble à cordes.

De la délicatesse harmonique de Lili Boulanger à la richesse expressive de Mélanie Bonis, en passant par la sensibilité dramatique de Pauline Viardot ou encore l’inventivité de Jeanne Leleu, chaque page témoigne de la singularité et de la modernité de ces voix féminines trop longtemps restées dans l’ombre.

Le parcours musical conviera également les œuvres de Rita Strohl, Yvonne Loriod, Elsa Barraine et Marie Jaëll, autant de créatrices dont l’inspiration féconde et l’audace esthétique contribuent à enrichir le patrimoine artistique français.

Par ce projet, l’orchestre à cordes offre un écrin inédit à ces mélodies, révélant leur puissance évocatrice et leur profondeur poétique, et réaffirme la place essentielle des compositrices dans l’histoire de la musique.

Programme

A venir.

Hugues Borsarello, direction

« C’est inévitablement à Arthur Grumiaux que l’on songe en écoutant Hugues Borsarello jouer Mozart»

Diapason – sept. 2015

Hugues Borsarello - Rêveries - Orchestre Lamoureux

Ces mots résument à eux seuls l’exceptionnel talent instrumental de ce violoniste brillant et charismatique. Aisance, fluidité, élégance, précision, subtilité d’interprétation comptent parmi les qualités musicales régulièrement associées à son nom ; mais ce sont avant tout son timbre lumineux et son jeu aérien qui font l’unanimité auprès de la critique autant que de ses pairs et du public.

Invité régulièrement en tant que soliste (Orchestre Symphonique de Bretagne, Orchestre des Concerts Lamoureux, Orchestre National d’Avignon Provence), son répertoire s’étend des concertos de Vivaldi, Bach, Mozart, Beethoven, Tchaïkovski, Sibelius, jusqu’aux œuvres virtuoses de Saint-Saëns, Kreisler, Chausson, Sarasate, Paganini…

Artiste en résidence auprès de l’Orchestre National de Bretagne au cours de la saison 2020- 21, Hugues Borsarello est depuis un partenaire régulier de l’ONB, aux côtés duquel il s’est produit notamment dans le Double concerto de Brahms avec Gautier Capuçon, violoncelle, les airs bohémiens de Sarasate, le 3ème concerto de Saint-Saëns ou encore le 1er concerto de Mozart.

Invité par Rolando Villazón aux côtés du pianiste Paul Montag à la prestigieuse « Mozartwoche » de Salzburg en 2020 pour interpréter sur le violon et le piano de Mozart un programme consacré aux sonates de Mozart, Hugues Borsarello poursuit désormais cette collaboration à travers l’Europe (Gand, Montreux, Berlin…).

Hugues Borsarello est, avec Gautier Capuçon, à l’initiative de l’album « Symphonie pour la Vie » dédié aux soignants durant la pandémie récente sous le parrainage de la Fondation des Hôpitaux de France. Ce projet se poursuit depuis sous la forme d’une émission de télévision en soutien à l’opération Pièces Jaunes, en collaboration avec un grand nombre d’artistes de renom tels que F. Braley, A. Tharaud, J. Ducros, B. Chamayou, N. Dautricourt, N. Radulovic, L. Berthaud, E. Moreau, Y. Cassar, P. Jarrousky, K.Deshayes, N. Dessay…

Son prochain album « Miniatures » consacré au répertoire français paraîtra en 2023 chez Alpha/Outhere.

Né dans une famille de musiciens, Hugues Borsarello débute le violon avec son père dès son plus jeune âge. Durant ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il se perfectionne auprès de Patrice Fontanarosa, son goût pour l’orchestre l’amène à intégrer le Gustav Mahler Jugendorchester au sein duquel il se produit sous la direction de Claudio Abbado, Seiji Ozawa… Il poursuit cette activité orchestrale en entrant supersoliste de l’Orchestra Metropolitana de Lisboa à tout juste 20 ans. Il poursuit ces activités orchestrales quelques années puis depuis 2014 se consacre exclusivement à ses projets solistes.

La musique de chambre à laquelle il se consacre également avec passion l’amène à se produire auprès de nombreux festivals en France (Folle journée de Nantes, Festival du Périgord noir, Festival de Pâques de Deauville, …) et à l’étranger (Barbican à Londres, NCPA à Bombay, Kioi Hall à Tokyo…) aux côtés de musiciens renommés tels que François-René Duchâble, Frank Braley, Gérard Caussé, Gautier Capuçon, les quatuors Modigliani et Van Kuijk…

Hugues Borsarello joue un violon de V. Ruggieri c.1695 et un archet de Léonard Tourte c.1790. Il bénéficie du soutien des cordes Corelli-Savarez. Hugues Borsarello est habillé par Fursac.

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Marie-Laure Garnier, soprano

Révélation lyrique de l’année 2021 aux Victoires de la musique classique, Marie-Laure Garnier émerveille et laisse une empreinte indélébile dans le cœur de son auditoire avec sa voix puissante et expressive. Et ce n’est pas uniquement sa voix qui fait d’elle une artiste inoubliable. Sa personnalité chaleureuse et sa capacité à communiquer avec le public font d’elle une ambassadrice de l’émotion et de la beauté. Chaque note est un voyage envoûtant dans son univers musical, où les émotions se mêlent et où la magie opère.

Marie-Laure Garnier possède une polyvalence artistique qui ne connaît aucune limite. De l’opéra aux récitals intimistes, son répertoire est si varié qu’elle navigue en toutes occasions avec grâce et élégance. Son parcours impressionnant, jalonné de succès et de reconnaissance internationale, témoigne de son talent indéniable et de sa détermination à transcender son art. En effet, c’est en Guyane que Marie-Laure débute son parcours artistique. A l’âge de 14 ans, elle s’envole vers l’Hexagone pour entrer au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. Et en 2009, elle intègre la classe de chant lyrique de Malcolm Walker au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Après un brillant Prix de chant, elle obtient un Diplôme d’Artiste Interprète ainsi qu’un Master de Musique de Chambre.

Marie-Laure Garnier, nommée Révélation lyrique ADAMI en 2013, est lauréate de l’Académie Orsay-Royaumont et du Festival lyrique d’Aix-en-Provence. Elle remporte le Second prix au Concours International de chant de Mâcon en 2014 et le Premier Prix au Concours Cziffra en 2015. Au Concours Nadia et Lili Boulanger 2017, la soprano remporte le Prix de la Mélodie Française en duo avec la pianiste Célia Oneto Bensaid. En 2019, elle se distingue au prestigieux Concours Voix des Outremer et remporte le Grand Prix. Elle se voit décernée le prix Révélation Musicale de l’année par le Syndicat de la Critique en 2022.

La soprano au tempérament chaleureux est invitée à se produire sur les scènes les plus prestigieuses telles que le Théâtre des Champs Élysées, la Philharmonie de Paris, le Capitole de Toulouse, les Opéra de Versailles, Bordeaux, Rouen, Quimper, le Festival de La Chaise Dieu, le Festival Pablo Casals et bien d’autres. Elle fait une apparition très remarquée lors du Grand concert de Paris, le 14 juillet dernier aux pieds de la Tour Eiffel. Par ailleurs, l’artiste rayonne sur les scènes internationales comme Oxford Lieder Festival, l’Auditorium Reina Sofia à Madrid, la Salle Bourgie de Montréal, le Wigmore Hall de Londres, l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, la SchumannHauss en Allemagne ou encore au Théâtre du Bolchoi à Moscou ou au Théâtre National de Santo-Domingo.

Lors de ses études, Marie-Laure Garnier s’était déjà distinguée dans le rôle haut en couleurs de La Cantatrice dans Reigen de Philippe Boesmans. Et c’est au Théâtre du Capitole de Toulouse qu’elle fait ses débuts dans les rôles de Gerhilde (Die Walküre, Wagner), Ygraine (Ariane et Barbe bleue, Dukas) ou la Cinquième servante (Elektra, Strauss), Junon (Platée, Rameau). On l’a récemment découverte et remarquée dans les rôles de Bess (Porgy and Bess, Gershwin) et du Chœur Féminin (Le Viol de Lucrèce, Britten).

Cette saison, Marie-Laure fera ses débuts dans le rôle de Geneviève (Pelléas et Mélisande, Debussy) avec une mise en scène signée Moshe Leiser et Patrice Caurier à l’Opéra de Clermont-Ferrand et au Théâtre de l’Athénée. Et pour son tout premier rôle de premier plan, la soprano incarne Damielle dans l’opéra contemporain Les Ailes du désir d’Othman Louati dont la création a eu lieu les 9 et 10 novembre au Bateau Feu de Dunkerque.

L’Orchestre Lamoureux

Dès les premières décennies de son existence, l’orchestre s’est imposé dans le répertoire classique avec notamment la création du premier acte de Tristan et Iseult de Richard Wagner au théâtre du Château d’Eau en 1884. Fervent admirateur de la musique du géant de Bayreuth, Charles Lamoureux est également à l’origine de la création de Lohengrin dans sa version de concert à l’Eden-Théâtre (l’actuel Théâtre Athénée Louis-Jouvet) en 1887. Une série de trente représentations de l’œuvre dans sa version scénique est ensuite donnée à l’Opéra de Paris en 1891, achevant de présenter Wagner au public parisien.

L’orchestre des Concerts Lamoureux a également marqué l’histoire de la musique française : en 1900, il se voit confier la création des trois premiers Nocturnes de Claude Debussy, puis de La Mer en 1904. Le 11 janvier 1930, sous la direction de Maurice Ravel en personne, l’orchestre joue la première version d’une œuvre emblématique : Le Boléro.

Des chefs d’orchestre et des solistes de renom

L’histoire de l’Orchestre Lamoureux est liée à celle d’illustres figures de la musique classique. Sous la direction de Paul Paray entre 1920 et 1928, l’orchestre voit se succéder des artistes de renom dont le violoniste Yehudi Menuhin qui donne avec lui son premier concert en 1927. De 1957 à 1962, c’est le chef prodige Igor Markevitch qui est nommé chef permanent de l’Orchestre des Concerts Lamoureux. Il contribue à sa notoriété croissante, en invitant des grandes personnalités telles que Leonard Bernstein ou Ferenc Fricsay. Parmi les figures marquantes de l’orchestre se succèdent ensuite le chef Yutaka Sado, Fayçal Karoui, et plus récemment Michel Plasson (chef honoraire).

Côté solistes, l’orchestre a eu le plaisir de collaborer avec de grands artistes tels que Pablo Casals, Arthur Grumiaux, Clara Haskil, David Oistrakh, Maurice Gendron, Jacques Thibaud, Pierre Fournier, Gautier Capuçon, Roberto Alagna, Nemanja Radulovic, Karine Deshayes, Edgar Moreau ou encore Franck Braley.

Un orchestre bien dans son temps

Fidèle à sa tradition de création et de contemporanéité, l’Orchestre Lamoureux fait la part belle à des collaborations variées. Il s’est produit aux côtés des Rita Mitsouko, de David Krakauer, Didier Lockwood, Richard Galliano, d’Agnès Jaoui ou encore de Jane Birkin, Manu Dibango, IAM, Youssoupha, Sébastien Tellier et Ed Banger Records, afin de leur apporter les résonances d’un grand orchestre symphonique. De 2020 à 2023, l’orchestre a joué pour les concerts caritatifs au profit des soignants Symphonie pour la vie et le Gala des Pièces Jaunes (diffusés sur France 3 et France 2), organisés par Gautier Capuçon et Hugues Borsarello.

Depuis quelques années, l’Orchestre Lamoureux a développé un panel d’activités à destination du jeune public notamment les Bébé Concerts (pour les 0-5 ans), une création qui rencontre un très grand succès.

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